Après la première année, le développement socio-émotionnel de l’enfant fait des progrès impressionnants. Entre 12 et 24 mois, les tout-petits commencent à se percevoir comme des individus distincts des autres, développent un sens de l’identité et manifestent des émotions de plus en plus complexes. À cette étape, l’interaction avec l’adulte reste cruciale, mais elle s’enrichit de nouvelles nuances liées à l’autonomie, à l’empathie et aux premières formes d’autorégulation émotionnelle. Voyons plus en détail ce qui se passe à chaque phase.
Entre 12 et 18 mois, l’enfant continue d’exprimer les émotions de base comme la joie, la peur, la colère et la surprise, mais il commence aussi à manifester des émotions sociales comme la gêne ou la timidité, surtout en présence d’étrangers ou dans des contextes nouveaux. À ce stade, l’enfant devient plus mobile, marche, explore activement l’environnement, mais revient fréquemment vers la figure d’attachement pour se « recharger » émotionnellement.
Le lien avec le parent ou l’adulte de référence devient plus profond et stable : l’enfant cherche du réconfort lorsqu’il est en difficulté ou effrayé, montrant déjà une forme initiale de régulation émotionnelle assistée. Il commence également à observer les réactions émotionnelles des adultes pour comprendre comment agir (ce qu’on appelle la référence sociale).
Les premières formes de jeu social apparaissent aussi : les enfants observent les autres jouer (jeu parallèle), parfois les imitent, mais ne jouent pas encore vraiment avec les autres. C’est une période où l’observation et l’expérimentation des émotions d’autrui prennent doucement forme.
Entre 18 et 24 mois, le développement socio-émotionnel s’accélère fortement. L’enfant commence à se reconnaître dans le miroir (signe de l’émergence du concept de soi), utilise son prénom et dit « moi », marquant la naissance de l’identité personnelle. Ce changement interne s’accompagne d’un élargissement des émotions complexes telles que la frustration, la fierté ou la jalousie. Le désir d’autonomie devient évident : l’enfant veut faire seul, affirme ses préférences et peut s’opposer fermement. Les nombreux « non » et les crises de frustration (ce qu’on appelle parfois les terrible twos) sont l’expression naturelle de ce processus d’individuation. Il ne s’agit pas de caprices, mais d’un passage évolutif normal qui demande de l’accompagnement, de la patience et une cohérence éducative.
En parallèle, les premières formes d’empathie émergent : l’enfant peut caresser un camarade qui pleure, offrir un objet à quelqu’un de triste, montrant qu’il commence à reconnaître les émotions des autres. Le jeu devient plus riche : au-delà du jeu symbolique simple (nourrir la poupée, faire semblant de téléphoner), des moments de jeu coopératif apparaissent avec l’adulte ou d’autres enfants, même s’ils sont encore de courte durée.
Les Schmouks – Peluche Bleue Choukette (dès 12 mois à 6 ans) : Avec cette peluche amusante et maline, vos enfants apprendront à réguler leurs émotions.
Compétences développées :
Les Rosalies – Poupée Violette (dès 12 mois à 6 ans) : Avec cette poupée, qui est aussi une belle décoration, les enfants apprennent à réguler leurs émotions.
Compétences développées :
Loto des Émotions (dès 18 mois à 4 ans) : Avec ce jeu, les enfants apprennent à reconnaître et à nommer les différentes émotions en associant les différentes cartes entre elles. De plus, les enfants apprendre à associer la bonne émotion selon une situation.
Compétences développées :
Cherche et trouve – Les Émotions (dès 24 mois à 5 ans) : Avec ce jeu, les enfants apprennent à reconnaître les émotions exprimées par d’autres personnes et que plusieurs émotions peuvent être ressenties en même temps.
Compétences développées :
Entre 1 et 2 ans, l’enfant franchit des étapes fondamentales dans la construction de son monde intérieur et de ses relations avec les autres. Il découvre qu’il est une personne à part entière, avec ses émotions, ses volontés et ses premiers élans d’autonomie. Ce développement socio-émotionnel, bien qu’encore fragile, jette les bases des compétences relationnelles futures, comme l’empathie, la coopération et la gestion des émotions. En accompagnant l’enfant avec bienveillance, en posant des repères stables et en valorisant ses progrès, l’adulte devient un véritable guide émotionnel qui favorise une croissance sereine, confiante et pleine de ressources.
